LE FASCISME EST EN NOUS !



« everybody want to rule the world ». Tout le monde veut mettre en ordre le monde, selon ses propres désirs et priorités. On est tous convaincu, - tous ! et chaque – que nous détenons une part au moins de vérité. Nous détenons une part de réalité, qui vaut sa part, rien de plus ni de moins, mais ne devrait pas être réductible, certes. Pour autant, nous n’avons aucun droit sur cette part de l’autre. Le fascisme est en nous, qui voudrait que nous ayons les meilleurs soins à apporter à la vie de l’autre. Nous n’avons pour autant rien en commun avec l’autre. Nous sommes faussement semblables. Et s’il nous apparaît que l’autre est comme nous, alors nous croyons pouvoir appliquer notre propre recette à ces mêmes ingrédients. Or nous ne sommes pas fait des mêmes ingrédients. Jamais !

Ce que j’en dis c’est que mon discours est moraliste et vain d’avance. Mais je sais que le conseil spontané même bienveillant n’est que la voix du fasciste qui dort en nous et se réveille. Foutons-nous de ce que vivent les autres, écoutons-les, laissons-les agir comme bon leur semble, et même en contradiction avec eux-mêmes et surtout s’il se trouve bien dans leur propre vie. Si nous ne poursuivons pas les mêmes buts , ni n’empruntons les mêmes, nous pouvons choisir de ne pas appartenir au même destin. Là où le bas blesse, c’est quand nous sommes contraint par d’autres, par leur petite morale local ou nationale, de subir leur vie, leurs lois. Cela se fait à toutes les échelles. La première des règles et de soi-même ne pas succomber à cette tentation du jugement et de l’intervention. Quelque soit votre influence, les gens finissent plus ou moins par se trouver sur le tard avec ou sans votre aide. Il n’y a pas de mauvais chemin. Le vôtre n’est pas le meilleur, ni le moins pire. Vôtre chemin vous appartient, vivez-le. Trompez-vous à votre rythme, changer, désapprenez, réapprenez le nécessaire, et moquez-vous autant que cela se peut de l’opinion publique, ou de celle du voisin. Dans l’interaction, nous sommes voués à l’influence des autres et c’est parfois heureux. Il convient de faire le tri. Il faut se préoccuper davantage de l’influence que nous subissons que de celle que nous voudrions imposer aux autres ! Chacun a le droit à sa connerie. C’est la diversité même. Non à l’égalité ! (pas l’égalité en droit mais celle qui empêche la liberté, la différence)
29 avr. 2020 à 12:36